Un air familier ? Pour une sociohistoire des pollutions de l’air…

Voici une des dernières co-production de l’unité SEED : Comment la question de la pollution de l’air est-elle devenue un objet de politique publique ? Ce livre, écrit sous la plume d’historien(ne)s, de politologues français et de sociologues belges, tente à la fois de retracer les évolutions de cette prise en compte et de proposer quelques études de cas au contemporain en France et en Belgique, notamment sur les démarches participatives de monitoring olfactif. Un des arguments défendus par les auteur(e)s est le passage d’une politique scientifique tournée vers « la surveillance » (d’abord établir un état des lieux, ensuite prendre des mesures, enfin, faire adhérer la population) à une politique plus récente et plus fragile favorisant une participation « plus active » de la population (favoriser la co-définition du problème et trouver des formes de collaboration avec les riverains, au plus près de leurs expériences de la pollution). Cet ouvrage est issu des recherches menées sur une approche critique et réflexive de la concertation en matière de gestion environnementale, dans le cadre du projet HICQUAR (HIstoire de la Concertation dans la mesure et la régulation de la QUalité de l’AiR : cadrages administratifs, neutralité scientifique et débordements citoyens – Programme Concertation, décision, environnement – 2010-2014).