Stephanie Klaedtke

Collaboratrice scientifique
Post-doctorante
Chargée de projet

Membre du SEED depuis: 2012

Thématique(s):

Semences, santé des plantes, biodiversité cultivée, agriculture biologique, agroécologie

Coordonnées :

stephanie.klaedtke@itab.asso.fr
+33 647 327203

Biographie

Agronome de formation, mon doctorat sur le lien entre la gouvernance de la santé des plantes et la gestion de la biodiversité cultivée a été l’occasion de m’ouvrir aux sciences sociales à travers un rattachement au SEED. Il m’est depuis lors impossible de penser des questions relatives aux plantes cultivées sans prendre en compte leurs relations avec l’être humain, d’où mon souhait de continuer de travailler avec l’unité SEED en tant que collaboratrice scientifique. Actuellement, je mène des recherches sur la sélection et la production de semences biologiques au sein de l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB) à Angers, en France, dans le cadre du projet européen LIVESEED, en me focalisant sur des aspects de la qualité des semences.

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Résumé de la thèse

De multiples réseaux d’agriculteurs et de jardiniers maintiennent la biodiversité cultivée dans le monde. Leurs pratiques de gestion de la santé des plantes demeurent peu étudiées. La thèse a pour objectif de caractériser l’articulation entre gestion de la biodiversité cultivée et gouvernance de la santé des plantes, se saisissant du cas d’une association d’artisans semenciers, les Croqueurs de Carottes. Elle développe une approche interdisciplinaire et transformatrice pour décrire et comprendre la gouvernance de la santé du haricot par ces acteurs, dans une perspective agroécologique. La théorie de l’acteur-réseau est mobilisée pour situer l’analyse à l’intersection entre approches agronomique et sociologique, reposant sur les données produites par un triple dispositif : expérimentations à la ferme, entretiens semi-directifs et observation participante.

Nous qualifions d’in situ l’approche de la santé des plantes des Croqueurs dont l’objectif est de vivre avec les agents pathogènes potentiels. Fondées sur des interactions écologiques entre plantes et terroir, les compétences contribuant à la gestion de la santé des plantes sont distribuées à travers le système de production. Que ce soit en termes de santé ou de biodiversité, un lot de semence est l’expression d’un jeu complexe d’interactions. Il est alors difficile de délimiter des populations de plantes de leur terroir de manière précise. Par conséquent, (i) la santé des plantes ne peut être jugée qu’in situ, dans l’environnement dans lequel elles évoluent et (ii) la gouvernance de la santé des plantes doit être prise en compte à l’échelle du collectif.

 Thèse financée par le Fond National de la Recherche du Luxembourg, soutenue le 28 mars 2017 à Rennes.

 

Intention en tant que collaboratrice scientifique

Avec le SEED, contribuer à une recherche décloisonnée, qui parvient à faire le lien entre différentes disciplines et savoirs – que la transition écologique ne soit pas qu’un objectif de la recherche et de l’enseignement, mais une façon de les faire, en particulier dans les domaines de l’agroécologie et de la semence.

 

Publication(s)