Maud Hallin

Doctorante

Membre du SEED depuis: 2018

Thématique(s):

Justice écologique, pragmatisme, enquête sociale, expérience, savoirs/connaissances, sciences citoyennes, pollution industrielle, risques environnementaux et sanitaires.

Coordonnées :

mhallin@doct.uliege.be

Doctorante au SEED depuis 2018, je travaille sur la justice écologique et plus particulièrement sur son lien avec des démarches d’enquêtes pour coproduire des connaissances sur des enjeux environnementaux. Je m’intéresse notamment à la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, dans le sud de la France, et ses différentes mobilisations citoyennes, dont l’Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions qui associe citoyens et chercheurs pour évaluer l’impact des pollutions industrielles sur la santé et l’environnement.

Pour cette recherche doctorale, je suis encadrée à l’Université de Liège par Pierre M. Stassart de l’équipe SEED et François Thoreau du Spiral. Je bénéficie également de l’encadrement de Danièle Magda (INRAE, Département ACT, Equipe MAGELLAN) via une cotutelle avec l’Institut National Polytechnique de Toulouse en France, qui me permet de participer aux Journées des Doctorants du département ACT. J’ai également eu la chance de faire un séjour de recherche à l’Institut français de Pondichéry, en Inde, en octobre 2019 et février 2020 à propos du projet de recherche FischerCoast (Coastal transformations and fisher wellbeing – synthesized perspectives from India and Europe.

Avant cela, j’ai étudié la gestion des forêts et des espaces naturels à Gembloux Agro Bio-Tech. Ensuite, une interrogation sur l’impact des différents systèmes alimentaires m’a conduite à m’intéresser à l’agroforesterie (à travers un mémoire de fin d’études au Congo RDC), à l’agroécologie (via un certificat interuniversitaire coordonné par les membres du GIRAF, à la souveraineté alimentaire et au droit à l’alimentation. J’en suis alors venue à étudier les droits de l’homme à l’Université Saint-Louis, en particulier la dimension politique des revendications paysannes en faveur d’une Déclaration des droits des paysans aux Nations Unies. Ce pas de côté dans l’univers juridique m’a offert la possibilité de travailler pendant deux ans au sein de l’association Artemisia qui utilise le droit au service de la biodiversité cultivée.

Il me semble que les paysages et rencontres transforment le voyageur tout autant que celui-ci ne laisse des empruntes sur le sentier. Si à mon tour, je ne sais pas encore les traces que je laisserai, puissent celles-ci s’orienter vers de l’écoute, de l’humilité, et de l’attention à la fragilité.

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