Dorothée Denayer

Chargée de cours
Co-directrice du SEED

Membre du SEED depuis: 2006

Thématique(s):

Gestion du vivant, Espèces problématiques, Compétences situées, Organisations frontières entre sciences et gestion

Coordonnées :

d.denayer@uliege.be
+32 63 230 944

Passionnée de nature et de grande faune en particulier, j’ai toujours mené mes travaux dans la perspective de faire avancer la réflexion sur ses modes de gestion. Après des études de biologie et une spécialisation en sciences sociales sur le Campus d’Arlon, j’ai intégré l’équipe SEED en 2006 comme assistante. Dans le cadre de ma thèse, j’ai développé une grille d’analyse des compétences réelles des acteurs de la conservation de la faune et montre à quel point ces compétences sont mal reconnues, sous-estimées. Mon terrain principal se situe en Pyrénées, où les agents de l’ONCFS ont fort à faire pour gérer les ours bruns et les débats qu’ils soulèvent. Je m’intéresse également aux pratiques de conservation des tortues marines au Congo-Brazzaville co-construites avec les pêcheurs, ou encore aux débats qui déchirent les experts et ce qu’ils révèlent autour du sort des éléphants dans les parcs nationaux africains.

En 2013 je deviens titulaire de plusieurs cours de Master qui portent sur les aspects normatifs, participatifs ou encore les pratiques de la gestion de la nature et de la biodiversité. Depuis 2016, je suis responsable de la cohérence et de l’innovation pédagogique pour les enseignements du SEED au sein du Master en Sciences et Gestion de l’environnement.

En 2014 je réalise un post-doc dans le cadre d’un projet collectif et participatif d’étude des Comités scientifiques des espaces protégés des Alpes du Nord en collaboration avec IRSTEA, EDYTEM et le Labex Item (France). Je m’intéresse depuis 2015 au destin des espèces dites “problématiques” en Région Wallonne A la faveur du réensauvagement de notre bestiaire local, notamment suite aux diverses mesures de conservation de la nature prises ces dernières décennies, castors, loups, blaireaux font un retour remarqué dans nos contrées. En parallèle, le gibier est plus abondant que jamais, de nouvelles espèces dites “invasives” (comme le raton-laveur) perturbent nos projets tandis que des crises sanitaires, comme celle liée à la PPA en Gaume, bouleversent les modalités du “devenir ensemble” humanimal. Fin 2019, j’ai obtenu un financement FNRS-PDR pour un projet de recherche centrée sur la PPA et porté par Pauline Emond dans le cadre de son doctorat. Je travaille à faire converger ces différents terrains qui révèlent autant de modalités des relations humains-non humains et qui nous en apprennent beaucoup sur les compétences humaines et animales ainsi que sur les conditions de persistance ou d’amélioration de ces relations.

Depuis 2017, mes intérêts de recherche se sont élargis, de la faune au milieux forestiers, dans le cadre du projet TRIAL d’abord, et depuis 2018 avec l’encadrement de la thèse de doctorat d’Eléonore Kirsch.

En 2020, je suis nommée à titre définitif comme scientifique permanente. Je co-dirige le SEED avec Pierre Stassart, prenant en charge son pôle “Gestion du Vivant” avec l’encadrement de deux thèses de doctorat et de plusieurs jeunes chercheurs et stagiaires.

En 2021, je suis désignée membre du jury en charge de désigner les deux futurs parcs nationaux de Wallonie et je remporte le marché public du SPW pour réaliser un dossier scientifique en soutien au Conseil Wallon du Bien-Être Animal dans ses travaux sur la chasse et la mise à mort des animaux sauvages.

En juin 2023, je deviens administratrice le Natagora et membre du GT restreint One Health (approche intégrant santé environnementale, santé humaine et santé animale) mis sur pied par le Vice-Recteur à la Recherche Michel Moutschen.

 

 

 

 

Obtenir la liste complète de mes publications ici

 

Institut Jane Goodall de Tchimpounga, Congo-Brazzaville, en 2006

Institut Jane Goodall de Tchimpounga, Congo-Brazzaville, en 2006

 

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