Corentin Hecquet

Collaborateur scientifique

Membre du SEED depuis: 2011

Thématique(s):

Semences, Justice Ecologique, Agroécologie, Mise en réseau de réseaux, Transitions

Affiliation(s) :

Groupe Interdisciplinaire de Recherche en Agroécologie du FNRS (GIRAF)

Coordonnées :

corentin.hecquet@uliege.be
+32 63 230 872

Aujourd’hui, je suis en quête d’un travail qui me permet de contribuer à mettre en place des espaces d’expérimentations socio-techniques. Ces espaces devraient favoriser la co-construction de connaissances entre différents univers (producteurs/ chercheurs/ associations/ politiques/ administrations/ usagers/ consommateurs). J’aspire à ce que les expérimentations favorisent l’élaboration de politiques publiques inclusives de la diversité (des semences, des modes d’habitats, des usages de la forêt …).

Je suis docteur en Sciences de l’environnement de l’Université de Liège (2018-2019). A la suite de mes études en sociologie (licence à l’Université Catholique de Louvain (UCL), troisième cycle à l’Instituto Universitário de Pesquisa do Rio de Janeiro (IUPERJ – Brésil), j’ai travaillé pendant plus de six ans à Oxfam-Magasins du monde comme coordinateur régional et Animateur Politique. J’ai complété mon équipement sociologique par des outils de gestion et de développement stratégique lors d’un Exécutif Master en Management public (Solvay Brussels School).

Le résultat de mon engagement professionnel et personnel suscite un intérêt, une véritable passion pour les mouvements de Transitions. Tout au long de mon parcours, je côtoie et m’investis au sein de différents mouvements sociaux (Oxfam, ATTAC, Comité Belgo-Brésilien, E-cogite, Forum Sociaux Mondiaux, Réseau semence Meuse Rhin Moselle). Mon travail de tissage étroit entre monde associatif et monde de la recherche m’incite à apprécier et revendiquer l’élaboration de recherche participative. J’apprécie de faciliter la rencontre entre différents univers (société civile, chercheurs, professionnels, entreprises,… ).

Mes thèmes de recherches et d’interventions sont les semences, la Justice Ecologique, l’agroécologie, la mise en réseau de réseaux.

Ma thèse porte sur la construction d’une demande de justice écologique à travers quatre cas d’études concernant la « biodiversité cultivée » de semences. Face au système semencier verrouillé, je montre comment des initiatives pratiquent d’autres modes de sélection. Par leurs pratiques propres de sélection et de mise en circulation, ils en arrivent inéluctablement à dénoncer l’injustice d’un système semencier qui les exclue, ainsi que leurs semences. Cet objet d’étude met en lumière trois enjeux : à savoir l’accessibilité aux semences, l’adaptabilité des variétés et de la législation, et enfin les modalités de mise en circulation. Je montre qu’au-delà des apparentes fragmentations contradictoires des initiatives se trouvent une commune demande de Justice Ecologique. Dans ma thèse je démontre que les espaces de pratiques développés par les protagonistes doivent se prendre comme des espaces politiques dont se résume cet enjeu : le passage de la tolérance de leurs pratiques et semences à la reconnaissance de ceux-ci. Mon analyse se construit à partir d’un travail empirique sur quatre initiatives : l’artisan semencier wallon Semailles, la coopérative brésilienne Connaterra, l’association bretonne Kaol Kozh et l’association française Kokopelli.

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