Charlotte Bréda
Collaboratrice
Membre du SEED depuis: 2017
Thématique(s):
Anthropologie, Nature, Attachement, Coexistence, Savoirs situés, Sciences citoyennes, Démocratie participative, Transdisciplinarité, Changements climatiques, Érosion du littoral, Québec, Luxembourg
Coordonnées :
Charlotte.breda@uliege.be
+32 63 230 861
Formée en Information et Communication (anthropologie de la communication et médiation culturelle) à l’Université de Liège, je me suis d’abord intéressée à la co-construction du discours, aux relations interculturelles et à la mise en scène de l’ « autre » dans les dispositifs muséographiques. J’ai ensuite poursuivi mon cursus en anthropologie à l’Université catholique de Louvain où je me suis intéressée à la cogestion d’une rivière à saumon au Québec avant d’entamer une recherche doctorale en tant qu’assistante d’enseignement. À partir d’une ethnographie de l’érosion côtière au Québec, la thèse traite de la coexistence des différents modes d’attachement au littoral et des savoirs qui y sont reliés. J’analyse les relations entre les savoirs des riverains québécois et amérindiens (innus), des scientifiques, des gestionnaires et des autorités publiques sur le phénomène. La thèse montre notamment les difficultés de mettre en dialogue les différents registres de savoirs sur la nature et en particulier les savoirs des acteurs « invisibilisés » par le cadre de la gestion locale des impacts des changements climatiques. Qui décide de ce qu’il convient de faire dans un contexte de changements climatiques et de quelle manière ? Qu’est-ce que cela nous dit des rapports à la nature ? Qu’est-ce que cela nous dit des relations que les groupes d’acteurs entretiennent entre eux ? La thèse aborde ces questions en soulevant notamment les enjeux de démocratie dans les problématiques environnementales (en particulier celles qui sont liées aux changements climatiques) et de rapport de force entre les différents modes d’existence du littoral. J’ai également eu le plaisir d’enseigner l’Anthropologie de la nature à l’UCL pendant deux ans.
Animée de la même passion pour les thématiques de coexistence et de co-construction dans les problématiques environnementales, j’ai rejoints l’équipe SEED pour poursuivre mes recherches dans une perspective davantage appliquée en tant que post-doctorante. Je coordonne le projet TRIAL (FNRS-WISD) « Quelle science écocitoyenne pour un territoire durable ? » dont l’objectif est d’expérimenter une procédure de recherche environnementale transdisciplinaire tournée vers le développement durable et d’établir les conditions de réalisation d’un Institut Ecocitoyen en province de Luxembourg belge.
Accès à ma liste complète de publication : cliquez ici
