Quelle(s) science(s) pour quelle(s) biodiversité(s)?

18
Mar

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Un nouvel ouvrage avec la contribution du SEED!

Enrayer l’érosion des formes du vivant est devenu une ambition internationale prioritaire depuis la Convention de Rio en 1992. En France, le ministère de l’Écologie et du développement durable a créé des structures destinées à la préservation de la biodiversité ; des universitaires et des chercheurs sont à la fois associés à la définition des orientations politiques en matière de biodiversité et sont sollicités pour la production de rapports sur l’état de la faune et de la flore. Les disciplines concernées sont principalement issues des sciences de la vie et de la Terre. Toutefois, depuis plusieurs décennies, des chercheurs de sciences humaines et sociales se penchent sur ces questions. Le propos développé dans cet ouvrage vise la compréhension des rôles et statuts qui peuvent être conférés aux différentes sciences ainsi qu’aux scientifiques autour de la notion de biodiversité et des interactions sociétés-environnement. Sont également analysées les connexions pouvant exister entre les choix conceptuels et les positionnements épistémiques des différentes disciplines d’une part, la dimension concrète de l’activité de recherche d’autre part. Cet ouvrage porte également sur les conceptions de la crise ou des crises de biodiversité. Une gestion du vivant implique des objectifs et une action, lesquels s’inscrivent dans un contexte historique, économique, politique, culturel, etc.  La présentation de cas concrets permet de discuter les multiples aspects de la prise en considération de la biodiversité sur le terrain par les interlocuteurs concernés. Les propos des auteurs permettent, au-delà, de s’interroger sur les méthodes, les modes d’acquisition des connaissances, les prémisses de raisonnement, la valeur et la portée des conceptions produites autour de la notion de crise par les sciences de la vie et de la Terre ainsi que par les sciences humaines et sociales elles-mêmes. Dorothée Denayer a contribué à la rédaction de l’un des chapitres de cet ouvrage, intitulé : “Les conseils scientifiques des institutions de conservation de la nature et de développement durable. Une approche par le vécu d’instances entre science et politique”.

Aux Editions L’Harmattan