Depuis 4 jours, les étudiants d’ISE étudient in situ la controverse qui s’est nouée autour du projet de méga-prison de Haren (Bruxelles).
 Dès leur arrivée, accompagnés d’un membre du comité des habitants de Haren, ils ont parcouru le site du Keelkeek concerné par le projet (18 hectares). 
Ils ont pu y rencontrer les zadistes encore présents sur les lieux mais aussi les deux gardiens qui surveillent le site en permanence, sans parler des lapins qui prolifèrent sur les lieux et n’ont pas manqué de ronger les barrières établies. 
Depuis, les étudiants mènent des entretiens avec les acteurs impliqués (Régie des Bâtiments, IEB, magistrats, etc.).
Dimanche, au café « De Linde » (Haren), ils participeront à la fête organisée par les opposants au projet qui célèbrent son arrêt momentané. 
Ils pourront ainsi sentir l’atmosphère qui se dégage de ce type d'évènement.

Ce vendredi 3 février de 15h à 18h à l’ULB rejoigniez-nous pour découvrir les résultats du travail : Dynamiques et démarches d’autonomie en système de polyculture élevage en Hainaut occidental.

Inscription obligatoire

Si la participation du public est mise en avant dans de nombreux champs sociaux et politiques, elle s’envisage rarement dans le cadre de l’enseignement universitaire. Or, faire participer le public, ou plutôt les publics concernés à un processus d’apprentissage à et par l’exploration des controverses environnementales, c’est le principe fondamental du séminaire « approche intégrée d’une question d’environnement » du master en sciences et gestion de l’environnement de l’ULg.

Que change l’intégration in vivo des publics concernés dans un processus pédagogique universitaire ? Quelles postures cette intégration requière-t-elle de la part des participants ? Comment construire le dispositif pédagogique et quelles en sont les conditions de félicité ? Quelles sont les conséquences pour la formation des futurs gestionnaires de l’environnement ?

Dans un article paru en décembre 2015 dans l’International Journal of Environmental & Science Education, François Mélard, Dorothée Denayer et Nathalie Semal capitalisent sur 15 années de cette expérience pédagogique unique pour faire le point sur ces questions et développer une approche pragmatique de l’apprentissage, qu’ils intitulent « Public-based-learning ».

Vendredi 30/10 auditoire Marie Claire Bilocq (Ulg Campus d’Arlon) à 14h30 (gratuit), dans le cadre de la clôture du cours “Analyse et gestion de la transition” du prof. Pierre M. Stassart.
Avec les transitions en cours, dont  Pascal Chabot effectue un arpentage inédit, c’est à la naissance d’un nouvel imaginaire du changement que les sociétés contemporaines participent, en interrogeant les devenirs de la mondialisation technocapitaliste.
La transition, c’est le changement désiré. Les transitions énergétique, démocratique et démographique sont des espaces où s’invente un nouveau rapport au futur. Des préférences s’y dessinent. Le progrès subtil, plus profond que l’ordinaire progrès utile, s’y affirme. La planète, plutôt qu’une somme de ressources à exploiter, y devient le lieu où les humains se confrontent au mystère d’exister et rencontrent des questions fondamentales : quelle prise peut-on avoir sur l’évolution humaine ? Que faut-il changer pour que tout ne change pas à notre détriment ?
Au plaisir de vous y voir.
Inscription souhaité par mail au près de corentin.hecquet@ulg.ac.be

L’option ISE (Interface Sociétés/Environnements) du Master en sciences et gestion de l’environnement accueille cette année neuf étudiants venus d’horizons variés. Six sont inscrits dans le MSGE dont ils suivent l’ensemble du cursus sur le campus d’Arlon. Les trois autres viennent du master complémentaire en développement, environnement et sociétés co-organisé par l’UCL et l’ULg. Ces étudiants ont des parcours et des origines divers, entre sciences humaines et sciences de la nature : une biologiste Luxembourgeoise s’intéresse à la gestion de la faune sauvage (Véronique Linden), un agronome Haïtien travaille dans le domaine de la gestion de l’eau (Donal Bissainte), une anthropologue veut comprendre les bifurcations de trajectoires personnelles qui conduisent à des modes de vie alternatifs (Esméralda Wirtz), une licenciée en germanique se réoriente vers la gestion de la nature (Marianne Desmet), un sociologue versé en gestion de l’environnement (Quentin Duray), un sociologue camerounais qui travaille comme chercheur au ministère de l’Environnement (Jack Bertrand Bigna), une sociologue française qui travaille sur les vins produits en  biodynamie dans le Grands-Duché du Luxembourg (Lolita Lejeune), une autre sociologue qui s’intéresse à la biodiversité en ville (Lucie Delhez) ainsi qu’un spécialiste en gestion de l’environnement qui vient de la RDC et s’intéresse également aux ressources hydriques (Philippe Dunia). Cette année encore, l’hétérogénéité est donc au rendez-vous ! A tous, bienvenue dans l’option ISE.

Le Master en Sciences et Gestion de l’Environnement innove :
Le cours d’Introduction au Développement Durable s’ouvre sur le campus avec deux conférences publiques un des grands enjeux du développement durable : la biodiversité.
Mercredi 30/09 13h45 – 16h45 Semences Paysannes en Europe :  critiques et propositions  – Corentin Hecquet, sociologue
Jeudi 01/10 13h45  – 16h45 Néolibéralisation de l’Environnement – Dr. Michel Daccache sociologue

L’ouverture académique de la troisième édition du certificat interuniversitaire en “Agroécologie et Transition” se déroulera ce mardi 22 septembre à Arlon au Campus ULG  bâtiment académique à 18h30
A cette occasion, Claire Lamine*, sociologue donnera une conférence intitulée
“Agroécologie et systèmes agri-alimentaires : reconnecter agriculture, alimentation et environnement”
Elle sera suivie d’un apéritif dinatoire qui vous donnera l’occasion de rencontrer les enseignants ainsi que les anciens et nouveaux étudiants.
Merci de vous inscrire si vous penser participer (les inscriptions bus sont cloturées depuis le 7/09)
Au plaisir de vous rencontrer le mardi 22 septembre
Claire Lamine est Docteur en sociologie, chercheuse à l’ INRA Ecodev-Avignon elle travaille depuis une quinzaine d’année sur la question des systèmes alimentaires alternatifs leur écologisation et leur transition. http://www.sad.inra.fr/Nos-recherches/La-transition-agro-ecologique/Transitions-vers-des-systemes-alternatifs.
Dernière publications
  • C. Lamine, 2012. “Changer de système” : une analyse des transitions vers l’agriculture biologique à l’échelle des systèmes agri-alimentaires territoriaux. Terrains & travaux 1/ 2012, n° 20, 139-156 http://www.cairn.info/revue-terrains-et-travaux-2012-1-p-139.htm
  • C. Lamine, S. Bellon (Coord.), 2009. Transitions vers l’agriculture biologique: pratiques et accompagnements pour des systèmes innovants. Versailles, Quae, 316 p.

Du 17 au 24 février 2015, les étudiants de l’option Interface Société-Environnement (ISE) ont réalisé une étude de terrain sur la controverse liée à l’implantation, puis à l’incendie, d’un incinérateur. Destiné à traiter les déchets de Marseille, celui-ci est néanmoins installé sur une commune adjacente, celle de Fos-sur-Mer qui abrite de nombreuses autres industries risquées pour la santé des riverains. Pour un aperçu du séjour et du film réalisé par l’un de nos étudiants, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=iLDhemSWZf0&feature=youtu.be.