Après avoir été séparés plusieurs mois, 12 étudiants des masters “Agroécologie” (Master interuniversitaire Agroecologie – FAQ) , “ISE” et “Smart Rurality” ont pu se retrouver et s’immerger dans l’analyse d’une controverse environnementale, pendant une semaine aux côtés de leurs enseignants pour le cours “Formation par le terrain”.
La formation qui consiste à la base en une immersion sur le terrain, s’est déroulée durant 1 semaine, Covid-19 oblige, dans les locaux du Campus d’Arlon. Cette année, les étudiants ont mené une enquête autour de la gestion de la crise engendrée par l’incendie Lubrizol survenu le 26 septembre 2019. Ils ont réalisé une série d’entretiens semi-directifs en ligne avec les acteurs du territoire concernés. Cette activité a permis une reconnexion physique bienvenue entre étudiants et professeurs : Cafés, croissants, bons petits plats et rires étaient au rendez-vous, tout en gardant sérieux et rigueur de travail!
Au terme de cette semaine, trois groupes d’étudiants – les poulpes, les enquêteurs, les nomades – ont fait émerger leurs questions respectives « Comment l’évolution de la compréhension des événements influe-t-elle sur le processus de gestion de la crise ? Quelles dynamiques sociales autour des enjeux de connaissances ? Quelle Influence pour les initiatives citoyennes dans la prise de décision publique ? ». L’enquête débouchera après une analyse de leurs données sur la rédaction d’un rapport qu’ils présenteront à l’équipe de chercheurs enseignants du SEED.
Nous leur souhaitons courage et réussite pour la poursuite de leur travail !
Cette année, c’est à Bruxelles que les étudiants ont fait leurs premiers pas sur le terrain*. Il est vrai que les débats que suscite la « piétonnisation », par la Ville de Bruxelles, des grands boulevards du Pentagone pose question. Comment se fait-il en effet qu’un projet visant à réduire la pression automobile au centre de la ville et à aménager les larges avenues allant de la place De Brouckère à la place Fontainas en allées piétonnes dédiées à la détente, à la flânerie et à la rencontre ait entraîné une opposition de la part des citoyen allant jusqu’au recours devant le Conseil d’Etat ? Une fois de plus, après avoir étudié une première fois la situation en classe sur base de la « littérature grise », les étudiants ont organisé et planifié leur enquête de terrain. Au final, c’est une quinzaine d’entretiens qui eurent lieu visant à répertorier l’ensemble des points de vue en présence : des autorités communales, régionales et fédérales engagées dans le projet jusqu’aux opposants les plus radicaux dénonçant la « gentrifcation » d’un projet dont l’objectif est avant tout de faire grimper les profits liés à la « touristification » de la « Capitale européenne », en passant par des acteurs économiques de premier plan, tel l’Hôtel Métropole, rien ne leur échappa. C’est ainsi que se déroulèrent quelques journées bien remplies qui se prolongèrent parfois un peu plus tard dans la nuit bruxelloise… Depuis lors, les étudiants travaillent d’arrache-pied pour saisir les mécanismes à l’œuvre dans la controverse. Résultat : la semaine prochaine !
* Formation par le terrain, « Etude de cas », est un séminaire qui permet aux étudiants de l’option interface Environnement-Société du Master en Sciences et Gestion de l’Environnement de mener une enquête de terrain sur un conflit environnemental.
Du 28 novembre au 2 décembre , le SEED (P.STASSART) a participé à l’école cherceur organisée à Saint Pierre de la Réunion . Cette école chercheur coordonnée par Stéphane de Tourdonnet et son équipe Nord Sud d’agronomes, écologues et sociologues a permis grâce à une animation originale (témoignage, café philo, bar-camp, visite de terrains et présentation de chercheurs) de faire le point sur en quoi l’agroécologie faisait bouger les lignes entre disciplines. Elle fait partie d’un programme ambitieux de formation à l’agroécologie – PARMI . Elle a également démontré que l’agroécologie fait son chemin dans un pays comme madagascar
Intéressé par l’agroécologie ? Détenteur d’un diplôme universitaire ou d’une expérience professionnelle ? Envie de se perfectionner, d’ouvrir de nouvelles pistes.
La quatrième édition du certificat universitaire en agroécologie et transition vers des systèmes alimentaires durables co-organisé par l’Université catholique de Louvain, l’Université de Liège et l’Université libre de Bruxelles se déroulera du 9 février 2017 au 30 juin 2017. Le programme comprendra 15 journées de cours (tous les vendredis) et une activité résidentielle de deux jours.
Pour marquer votre intérêt et recevoir plus d’information :
certificatagroecologie.be@gmail.com et www.certificat-agroecologie.be
Pour renforcer l’équipe d’encadrants et répondre au mieux aux attentes des étudiants, le SEED accueille cette année une nouvelle assistante pédagogique. Au départ, Marie Gérard est issue de la philosophie. Après ses études, elle poursuit quelques années son chemin comme professeur de français avant de reprendre une thèse de doctorat qu’elle défend sur le campus d’Arlon en décembre 2015 sous le titre : « De la cause animale aux luttes paysannes. Une enquête critique sur le métier d’éleveur en Wallonie aujourd’hui » (dir. M. Mormont, L. Strivay). Pendant ces quatre années de recherche, elle a acquis des connaissances variées, tout à la fois théoriques – son travail circule entre la « question animale » en philosophie, l’anthropologie de la nature, la sociologie rurale, l’histoire critique de la notion « d’environnement – et pratique, grâce à la rencontre, sur le terrain, de nombreux éleveurs en Wallonie. Aujourd’hui, elle s’apprête à encadrer les étudiants du Master en Sciences et Gestion de l’Environnement en assurant seule ou en co-tutelle différents cours. Elle a en outre toute sorte de sujets de mémoire à proposer sur la question de l’élevage et de l’abattage en Wallonie…
Après plusieurs semaines de travail collectif, les étudiants ont rendu leurs travaux sur la problématique du projet de méga-prison à Haren (Bruxelles). Pour rappel, ils ont rencontré les acteurs impliqués pendant une semaine durant le mois de février. Par sous-groupes, ils ont ensuite traité les pistes de recherche dégagées à partir du terrain. Trois sujets ont été abordés : l’émergence d’un mouvement social (autour de la contestation de ce projet) dont l’originalité tient à l’articulation entre des préoccupations environnementales et carcérales ; l’analyse de la plate-forme « Pour sortir du désastre carcéral » (qui réunit plusieurs associations bruxelloises) comme ayant été « l’objet » par lequel se sont associés des acteurs très différents qui, tout en conservant leurs identités spécifiques, ont appris et évolué au contact d’autres acteurs ; enfin, l’analyse des dimensions qui peuvent influencer le conflit et, en particulier, les aspects du projet qui sont négociables.
Le nouveau master interuniversitaire en agroécologie, proposé dès la rentrée académique prochaine, tombe à propos. Son objectif : former des gestionnaires capables d’analyser les dynamiques et la complexité des transformations des systèmes alimentaires et des agroécosystèmes. Telle est, en effet, l’ambition de la transition agroécologique champ interdisciplinaire en plein essor qui questionne la durabilité des systèmes agroalimentaires classiques et, en réponse aux impasses rencontrées, cherche à proposer et à accompagner des modèles plus sûrs, plus durables, plus équitables, plus résilients.
Les deux mots clés de ce nouveau master, orienté tant sur les zones tempérées que tropicales, sont “interuniversitaire” et “interdisciplinaire”. Le premier, parce qu’il s’organise en partenariat avec l’École interfacultaire de bio-ingénieurs de l’ULB et AgroParisTech de l’université Paris-Saclay : ainsi, d’un quadrimestre à l’autre, les étudiants fréquenteront successivement les campus d’Arlon, de Gembloux et de Bruxelles, et, in fine, celui de Paris (de manière facultative). Le second, parce que la formation, au-delà des approches plus techniques des sciences du sol ou du paysage, s’imprégnera des sciences sociales a travers l’approche pluridisciplinaire de notre équipe SEED.
En matière d’interdisciplinarité, les formations respectives des porteurs de l’ULg sont éloquentes : ingénieur agronome et sociologue de l’environnement pour Pierre M. Stassart, docteur en sciences agronomiques et ingénieur civil pour Jérôme Bindelle, écologie pour Marc Dufrêne.
Plus d’infos : Master en Agroécologie
Texte librement adapté de Philippe Lamotte (Le Quinzième 2016/253)
Photo: Pierre M. Stassart
Notre équipe est à la recherche d’une personne capable de former avec passion de futurs praticiens de la gestion environnementale (étudiants de master 1 et de master 2). Au sein d’un master largement interdisciplinaire en sciences et gestion de l’environnement, nous leur proposons un enseignement qui s’appuie sur des théories de sciences sociales et met les étudiants en situation de le confronter aux réalités du terrain via des études de cas.
Motivé-e à rejoindre notre équipe dynamique au Campus Environnement d’Arlon? Postulez!
OFFRE D’EMPLOI
Assistant pédagogique (Université de Liège – Campus Environnement d’Arlon)
Dans le but de renforcer son équipe d’enseignants, l’unité SEED (Socio-Economie, Environnement et Développement) de l’Université de Liège – Campus Environnement d’Arlon recrute un(e) assistant(e) pédagogique pour un contrat d’une durée de 2 ans (contrat d’un an renouvelable).
Titre requis
Être titulaire d’une licence, d’un master ou d’un doctorat en sciences humaines et sociales ou en sciences et gestion de l’environnement (d’autres formations de niveau universitaire pourront être prises en considération dans la mesure ou le candidat peut justifier une solide expérience relative au profil recherché).
Profil de la fonction
En intégrant une équipe interdisciplinaire d’enseignants, l’assistant(e) pédagogique recruté(e) contribuera à la formation d’étudiants de master (1 et 2) en sciences et gestion de l’environnement sous l’angle des sciences humaines & sociales.
La personne recrutée prendra plus spécifiquement en charge des enseignements spécialisés dans les domaines suivants : sociologie de l’environnement (de l’expertise et des controverses en particulier) et sociologie des sciences et des techniques (STS), enquêtes qualitatives et de terrain. Outre des séances de cours « classiques », l’assistant engagé sera amené à accompagner les étudiants sur le terrain à l’occasion de différentes études de cas et éventuellement à encadrer des mémoires de Master 2.
Une participation aux réunions d’équipe dédiées à l’organisation de l’enseignement et l’organisation opérationnelle de l’équipe sera également demandée.
Compétences requises
Conditions de travail
Temps plein à partir du 1 er juillet 2016 au Campus d’Arlon de l’Université de Liège (possibilité d’une journée de télé-travail par semaine).
Informations complémentaires et dépôts des dossiers (curriculum vitae et lettre de motivation) auprès de la responsable de l’enseignement à l’adresse suivante d.denayer@ulg.ac.be. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 mai 2016.
OFFRE D’EMPLOI Assistant pédagogique SEED
Les étudiants du certificat interuniversitaire en « agroécologie et transition vers des systèmes alimentaires durables » ont présenté publiquement leur travail sur l’autonomie des élevages en Hainaut occidental, il y a tout juste un mois, le 3 février dernier. L’événement a rassemblé des chercheurs, des agriculteurs, des acteurs du monde associatif… Les étudiants y ont retracé le parcours de leur recherche et les principaux résultats. Ils ont également proposé trois tables rondes pour réfléchir avec les personnes présentes à des questions restées ouvertes dans leur travail. Si vous avez raté cet événement ou si vous étiez présent mais vous voulez en savoir plus, le rapport est disponible !